YANG

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Press The Failure of Words

Chromatique.net – CHFAB (France)

Au delà des mots…
Les apparitions de Yang sont certes parcimonieuses, car avec trois albums en quinze ans ce n’est pas ce qu’on pourrait qualifier comme relevant de la corne d’abondance. D’un autre côté, vous avez aussi ceux, dans la musique progressive, dont le stakhanovisme frôle soit le trouble obsessionnel, soit des intentions financières douteuses… On ne les citera pas, par élégance. Tout au plus relèvera-t-on dans leur méthode une réelle dispersion, voire de sérieux déchets, en terme de résultat… Avec le groupe qui nous préoccupe ici, toujours conduit par Frédéric L’Épée, ex Shylock, puis Philharmonie (faut-il retracer l’histoire du rock en France ?) et une bonne partie des anciens Lord Of Mushroom (prog metal français plus récent, lui), on avancera sans risque l’idée que les trésors les mieux cachés sont souvent les plus précieux. Avec Yang du moins c’est une certitude. 

L’Épée, principal compositeur de ce groupe, ne cache pas ses références à King Crimson, et si le nom n’est pas forcément cité par celui-ci, on en reconnaît bien vite le goût pour les ambiances aux guitares tendues, les harmonies a-tonales, modales, les contrepoints incessants, les mesures rythmiques complexes et les arpèges fractales, une certaine avant-garde, pour ainsi dire, charpentée par la puissance électrique du rock. Ici le mimétisme en devient admirable, sur certaines plages, car nullement servile, mais bel et bien résultant d’une créativité profonde et mûrement élaborée. Frédéric L’Épée, en plus de composer, enseigne la musique, et ça s’entend. Au fur et à mesure du temps, Yang élargit l’espace sur un propos de plus en plus personnel, comme si finalement la plupart des morceaux s’étaient créés de manière collective. C’est certainement la plus grande réussite de ce disque. Et l’apport guitaristique de Laurent James y est pour beaucoup, insufflant dans ses dialogues avec L’Épée un vent de liberté stylistique très réjouissant. On pourra aussi constater que les harmonies et séquences présentées, en plus d’un rock d’obédience très contemporaine, jettent parfois des ponts vers le stoner, ou des penchants nordiques du jazz. Le morceau d’ouverture est très emblématique de cette tendance (« El Diablo », sublime, très Anekdoten), le suivant également… On insistera une nouvelle fois sur la qualité exceptionnelle, en plus des compositions, des musiciens. Ils ont choisi pour la première fois d’effectuer un véritable travail de studio, avec overdubs, et non pas total live, comme auparavant. L’unité sonore est pourtant bien là, et la production remarquable, précise, ample mais sans emphase. Tout bonnement superbe. La palette des émotions est large ; puissance, folie, angoisse, fascination, mélancolie, contemplation, langueur… On ne dira jamais assez combien Yang figure certainement parmi ce qui se fait de mieux dans le rock instrumental en France aujourd’hui. Et personne ou presque n’en parlera…

The Failure Of Words, traduisez par l’échec (ou la faillite) des mots, bien plus qu’annoncer un album instrumental, semble résonner de façon presque politique, dénonçant à quel point le monde dans lequel nous vivons est dirigé et contrôlé par des discours, des plans de com, des commentaires incessants, le mot lui-même finissant par prévaloir sur le sens, vidant toute action ou tout engagement de sa substance. C’est peut-être prêter à ce titre des intentions que n’avaient pas son auteur, mais en ces temps de désillusion politique, d’hyper information en continu, de campagne présidentielle puisqu’il faut bien la nommer, difficile de ne pas en voir la portée, même si inconsciente… 

Mais au delà ce cette digression contextuelle (on l’espère provisoire !), un constat évident s’impose : celui d’acquérir immédiatement le disque ici présent. Et on ne pourra qu’émettre le souhait d’une prochaine parution live, si ce n’est celui d’assister à un des rares concerts du groupe. Vivement la suite, et plus rapprochée si possible ! On emploie le mot chef d’oeuvre à tour de bras, on s’extasie sur des albums sous le simple prétexte qu’ils viennent de sortir et qu’ils sont une pierre de plus dans nos collections fétichistes… Pour une fois, le mot aura ici trouvé sa juste valeur.

Splendide.

AnneCarlini.com – Exclusive Magazine (U.S.A.)

For those of you not in the know, Yang’s first album A Complex Nature came out in 2004 on Cuneiform Records. They had some fantastic reviews for the record from all over the world and so started to play concerts all over Europe. Living in Nice at that time, but with guitarist Frédéric having moved to Paris, it became more and more difficult to get together for Yang.

However, they managed to release a sophomore album Machines, which they also put out themselves, but sadly, and like most self-productions was not a big success due to a lack of marketing and serious promotion.

But now, and after six years away from the music world, Yang (which in the Tao De Jing means the force of opening and making a statement to the world) are back with a third album opus on The Failure of Words. Having brought it together through a very public crowdfunding project via PledgeMusic.com, Yang (Frederic L’Epee / guitars, keyboards; Laurent James / guitars; Nico Gomez / bass; and Volodia Brice / drums) are now ready to reclaim their Swedish prog rock crown.

1. El Diablo (7:18)
2. Six Four Five (5:21)
3. Iago (4:12)
4. 9/8 Variations (8:03)
5. Babel Inside (6:02)
6. Slow Flow (Flux Lent) (5:29)
7. Indecision (5:40)
8. Decroissance (Degrowth) (5:28)
9. Healing (Guerison) (6:09)

Recorded at Le Cri de la Tarente studio, La Ciotat, France and with all songs composed by Frederic L’Epee (except “Iago”: Gomez-L’Epee), this new album was well worth the wait, trust me. From the off, the jangling guitar and drum jam of ‘El Diablo’ leads you down a rhythmic prog rock path that never once takes its foot off the pedal. Never losing its way, the melodic, softer if you will ‘Six Four Five’ is a sheer delight to behold, with the bass-led, but drum held ‘Iago’ yet another perfect track to behold.

Although all great in their own right, another couple of stand out cuts for me are both ‘Slow Flow (Flux Lent)’ (perfectly titled for what comes forth) and the massive sounding, energy-filled ‘Décroissance (Degrowth)’. Bringing it all to a close with the stirring, the haunting at times ‘Healing (Guérison)’, The Failure of Words showcases a band back to their very best.

Progressives Area – CHFAB (France)

‘Yang’ is een instrumentale band uit Frankrijk die 15 jaar geleden in 2002 opgebouwd werd rond gitarist, keyboardsspeler en componist Frédéric L’Épée. 
De verdere samenstelling van het kwartet bestaat uit gitarist Laurent James, bassist Nico Gomez en drummer Volodia Brice. De formatie heeft zich toegelegd op het spelen van door gitaren gedomineerde progressieve rockmuziek waarin elementen uit de jazzmuziek worden verwerkt. Op hun nieuwste album met de toepasselijke titel “The Failure Of Words” brengen ze negen tracks rond het thema van de onmogelijkheid van de mensen om hun conflicten en tegenstrijdigheden op te lossen met woorden en discussies. Enkel kunst, liefde en muziek kunnen de diepste gevoelens en gedachten van de mens vreedzaam op de medemens overbrengen.

De inspiratie voor deze nummers kwam van de kunst die de in november 2011 overleden kunstenaar Bruno Mendonça creëerde. Hij was een goede vriend van Frédéric L’Épée die de albumtrack “Babel Inside” aan hem opdraagt. Twee van Mendonça’s in leisteen gegraveerde beeldhouwwerken staan afgebeeld op de binnenzijde van deze platenhoes: ‘Livre Interdit’ en ‘Alphabet Imaginaire’.

‘Yang’ heeft met “The Failure Of Words” hun derde plaat op de markt gelanceerd. Het album volgt op hun debuutplaat “A Complex Nature” uit 2004 en een tweede cd die in 2010 verscheen onder de titel “Machines”. 
Naarmate de maturiteit van de groep toenam, kwamen er naast het gitaargeweld ook meer keyboards voor in de gebrachte sound en dat is zeker het geval op de meeste tracks van “The Failure Of Words”.

Dit album begint met de 7 minuten durende track “El Diablo”, gevolgd door twee rustigere nummers met het jazzy “Six Four Five” en “Iago” waarin de percussie een belangrijkere rol speelt. “9/8 Variations” is een 8 minuten durend rockepos dat vol zit met uiteenlopende gitaarriffs en vooraf gaat aan de meest rustige track op deze plaat met de alweer perfect toepasselijke titel “Slow Flow”.
“Indecision”, “Décroissance” en “Healing” zijn drie tracks die meer van hetzelfde bieden en daarom voornamelijk geschikt zullen blijken te zijn voor de fans van instrumentale progressieve rockmuziek, een groep muziekliefhebbers waar wij niet meteen toe behoren, maar die anno 2017 zeker evenveel bestaansrechten heeft.

©Yang 2025

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